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ijn (Der Briefwechsel zwischen Goethe und Zelter hrsg. von Max Hecker.
Leipzig, 1915. II. p. 238.) ,^-v
'nj je trouvai le moyen de me cotiser avec une societe qui avait deja reuni
une partie de 12 florins (25 francs) retribution ordinaire de l'organiste charge
jjn de démontrer l'instrument.
J On nous joua plusieurs morceaux a grand tapage - vieux style - une bataille
ïn> quelconque avec marches militaires, coups de canon, cris des mourants, tan-
id. fares victorieuses, marches funèbres et cette sempiternelle pastorale, theme
obligé de toutes les exhibitions d'orgues, oü l'on reproduit obstmement les
pipaux rustiques, les douces joies de la campagne, les danses des paysans et
ïr: surtout l'orage inévitable en pared cas. Blasé comme je le suis sur la musique
uit imitative par le sublime poëme de Beethoven, j'avoue que l'improvisation peu
i inédite je le suppose, de l'organiste de Haarlem ne produisit sur moi qu un
elS effet assez médiocre, mais elle me révéla toutes les ressources de 1 instrument,
qui sont immenses, et je me pris a regretter qu'il ne resonnat pas sous les
fp doigts de quelque Jean-Sébastien Bach, voire même de quelque Mendelssohn
1.En effet, dans quelques-uns de ses instants lucides, l'organiste executa
des compositions des anciens maitres, dont la simplicité ressortait d'une fagon
heureuse au milieu de tout cet ambitieux fracas.
(Voyage pittoresque en Hollande et en Belgique. Paris 1857. p. 148).
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